On trouve trace dans l’histoire d’Iwuy d’un premier château seigneurial qui fut abandonné au début du XIIIème siècle mais on ne connaît pas la date de sa construction. Ce château se situait à l’emplacement de l’actuelle gendarmerie, rue Faidherbe. Le premier château fut détruit et un autre plus modeste fut construit au même emplacement. On ne connait pas le destin de ce bâtiment et on ignore la date à laquelle il disparut. Une forteresse fut bâtie au XIIIéme siècle à l’emplacement de l’actuel étang d’Iwuy qui se situe rue de la Tour. Cette forteresse comportait des murailles, un donjon et des fossés, c’était un château malsain que les propriétaires n’habitaient qu’occasionnellement. On raconte que la légende des sorcières du Boisfanum n’était pas étrangère à cette désertion, on disait en effet que des sorcières se réunissaient dans le bois d’Iwuy, situé derrière la forteresse et qu’on appelait « Le Boisfanum ». La population d’Iwuy se réfugiait dans cette imposante bâtisse en cas d’invasion ou d’attaques de bandes armées. Cet ancien manoir féodal fut rasé par le compte de Gommegnies en 1850. En 1778 le seigneur d’Iwuy Arnould-Joseph Mairesse de Pronville fit construire le dernier château d’Iwuy. La demeure bâtie en pierre de taille, suivant le modèle italien était une bâtisse de 26,50m sur 19m et comportait 46 fenêtres et 4 portes. Le château surplombait le manoir féodal dont nous avons évoqué plus haut la destruction en 1850. Suite à un désaccord entre le dernier propriétaire de ce château , Monsieur Richon et la municipalité de l’époque, le château fut détruit en 1963. Du vaste domaine, comprenant des prés et des bois, sur la vallée de l’Escaut, une petite partie à été conservée, transformée en parc communal avec un étang d’un hectare et demi d’eau et de trois hectare et demi de verdure. C’est l’étang d’Iwuy situé rue de la Tour que nous connaissons encore aujourd’hui en 2021 (emplacement de l’ancienne forteresse). Au bord de l’étang se dressait un pavillon de chasse, décoré d’une colonnade, inspirée du modèle antique. Longtemps laissé à l’abandon puis démoli le vendredi 3 février 2006 à 10h00, il était le seul vestige de l’ancienne propriété. De toutes ces constructions il reste dans la rue du 19 mars 1962 la maison de la conciergerie appelée également la glacière et en face la ferme du château, à l’étang la tour et le puits artésien garni de quatre cygnes de plomb. |